Pollution des eaux souterraines par les ordures ménagères utilisées pour traiter les érosions de la ville de Kinshasa en RD Congo

La République démocratique du Congo possède un potentiel élevé en ressources en eau. Malgré ces potentiels en eau douce, plus de 75 % de la population n’a pas accès à l’eau potable. Nonobstant, la présence de quelques cours d’eau urbains, les eaux souterraines sont de plus en plus les principales sources d’eau pour les ménages.

L’urbanisation anarchique dans la ville de Kinshasa et la croissance de la population qui y habite a augmenté la quantité de la production des déchets et la détérioration de la qualité de vie dans l’espace urbain. Ainsi, il se pose des sérieux problèmes de salubrité publique partout avec une ampleur inquiétante pour la santé humaine et l’environnement. Ces décharges de déchet qui prennent une ampleur importante produisent une grande quantité de lexiviat.

La percolation du lixiviat en provenance des déchets des décharges constitue une source de pollution des ressources en eau souterraine par infiltration, constituant ainsi une menace aussi importante. Or, les aquifères de Kinshasa sont très proches de la surface (nappe sphréatiques ) en raison de la faible épaisseur des formations de couverture; donc sujets à la pollution.

Le collectif Terra Firma Rainwater Collection (TFRC) , le Centre d'études environnementales pour le développement durable (CEEDD) et l'Unité de recherche et de formation en gestion des risques naturels (URF-GRN) de la Faculté des sciences et techniques de l'Université de Kinshasa,  a initié une étude permettant de jeter les bases sur une étude formelle de surveillance de la qualité de l’eau souterraine car il est fort probable que la santé et le bien être des gens soient affectés par des polluants invisible dans l’eau.

Si  vous voulez en savoir plus sur cette etude, contactez-nous à : contact@ceeddrdc.org  ou mark@tfrain.org

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Rain Water Collect